Selon moi, un bon photographe doit être en mesure de produire de beaux clichés quel que soit le matériel utilisé :
– Un vieil appareil argentique où tout doit se programmer manuellement et où la moindre erreur est fatale.
– Un simple appareil compact numérique qui effectue lui-même ses propres réglages.
– Un smartphone où les applications peuvent transformer la moindre image loupée en « chef d’œuvre ».
– Un réflex haut de gamme accouplé à de superbes objectifs très performants permettant de maîtriser le moindre paramètre de la prise de vue.
Les « amateurs non éclairés » selon lesquels « Wahou, ton appareil fait de trop belles photos ! » sont ceux que tous les bons photographes maudissent chaque jour. En effet, même avec le dernier Canon EOS 5D Mark III et les meilleurs objectifs du marché, un photographe ne sachant pas utiliser son matériel ne fera pas de « belles photos ». Ce n’est pas parce que le matériel est bon que ce qui en sortira le sera aussi …
Me concernant, j’estime qu’un bon photographe possède un « bon matériel » uniquement lorsqu’il est en mesure de le connaître et de l’exploiter pleinement. S’agissant de moi, je découvre chaque jour un peu plus le matériel que je possède, c’est pourquoi je ne me considère pas comme bon photographe et que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Ce matériel que je ne maitrise pas complètement, je vais vous le présenter maintenant.
Comme vous avez certainement eu l’occasion de lire ma présentation, il est inutile de vous rappeler comment j’ai commencé à m’intéresser à la photographie. Dans la même veine, il n’est pas nécessaire que je vous présente les tous premiers appareils photos que j’ai tenu entre mes mains. Je vais donc commencer à partir du premier boitier « sérieux » que j’ai possédé.
Le Canon EOS 400D est sorti en Août 2006, ses principales caractéristiques sont : 10.1 millions de pixels, capteur APS-C de 22.2 * 14.8 mm, 100 à 1600 ISO, 9 collimateurs d’autofocus. Inutile de partir dans les aspects les plus techniques et les moins intéressants concernant ce boitier. Ce boitier m’a été offert par mes parents le 25/12/2007, depuis il a été le témoin de 30 000 photographies.
Avec mon Canon EOS 400D, était fourni un petit objectif EFS 18-55mm f/3.5 – 5.6. Cet objectif faisait partie intégrante du « kit de démarrage » que mes parents m’avaient offert. De très nombreux photographes considèrent cet objectif comme étant un gadget. En effet, sa finition tout en plastique fait un peu « cheap » et il est vrai que c’est un objectif d’entrée de gamme. Mais, pour ma part, j’ai toujours été satisfaite des résultats obtenus avec lui.
Quelques mois plus tard, en Juillet 2008, lorsque j’ai souhaité photographier des animaux, il m’a été indispensable d’acheter un téléobjectif. Mon choix s’est porté sur un Canon EFS 55-250mm f/4.0-5.6 IS. Cet objectif était un très gros investissement pour moi, jeune fille de 17 ans, c’est la raison pour laquelle j’en ai pris grand soin pour pouvoir l’utiliser encore aujourd’hui.
A partir de là, je n’avais plus besoin de matériel supplémentaire. Mon boitier et ses 2 objectifs me permettaient d’effectuer toutes les prises de vues classiques et me suffisaient largement. Mais, c’est en pratiquant plus sérieusement la photographie que j’ai ressenti de nouveaux besoins en matériel.
Je me suis donc fait offrir, en Décembre 2012, un objectif à focale fixe, le Canon EFS 50mm f/1.8. Grâce à ce petit « caillou » j’ai pris goût aux portraits et je me suis relancée dans la photographie après une longue période d’inactivité. Cet objectif m’avait été conseillé par des internautes lorsque j’envisageais de changer la totalité de mon matériel. En effet, il n’est pas toujours indispensable de changer totalement son matériel, il suffit parfois d’y ajouter un nouveau complément qui, à lui seul, fera la différence.
Mais, le matériel vieillissant de plus en plus, quelques pannes sur mon boitier sont apparues et n’étaient plus du tout compatibles avec ma pratique de plus en plus intense de la photographie. C’est ainsi qu’en Décembre 2013 j’ai acquis un boitier plus ancien mais fonctionnel, le Canon EOS 350D, ainsi qu’un objectif polyvalent le Sigma DC 18-200mm f/3.5-6.3. Il faut noter 2 choses concernant ce matériel, la première étant qu’il m’a été offert en dépannage par quelqu’un de très généreux, la deuxième étant que l’objectif était cassé et que j’ai eu à le réparer. Ce boitier de dépannage m’a servi à plusieurs reprises lorsque mon boitier principal refusait de faire son travail.
Ayant de plus en plus de demandes de la part d’amis, entreprises et associations, j’ai décidé d’acheter du matériel neuf et de gamme supérieure. C’est ainsi que je me suis tournée vers un Canon EOS 70D, en Février 2014, dont les principales caractéristiques sont : 20.2 millions de pixels, capteur APS-C de 22.5 * 15.0 mm, 100 à 12 800 ISO, 19 collimateurs d’autofocus. Autant vous dire qu’à ce moment j’ai franchi un cap dans ma pratique de la photographie en multipliant les contrats. Je n’en suis encore qu’au stade de la découverte avec ce boitier, mais je peux vous dire que je me régale vraiment, il me change la vie.
Enfin, j’ai également fait l’acquisition d’un objectif très haut de gamme, le Canon EFS 17-55 f/2.8 IS USM, au même moment que l’achat du boitier. Celui-ci m’a été conseillé par un ami le possédant et en étant très satisfait. Et je peux vous assurer que j’en suis également parfaitement heureuse, ça n’a strictement rien à voir avec le matériel que je possédais jusque là.
Pour terminer, je peux ajouter qu’au-delà du « simple » matériel de prise de vue, je possède également un trépied Manfrotto 055XPROB et sa rotule Manfrotto 804RC2, un sac à dos Lowepro Hatchback 16L AW et un studio Lastolite Cubelite 70. N’oublions pas non plus les nombreuses cartes mémoires, filtres, batteries et petits accessoires que je ne détaillerai pas ici.
Une dernière petite chose avant que certains ne m’attaquent pour ne pas avoir clairement mis les points sur les « i ». Tout mon travail photographique, que ce soit pour des particuliers, entreprises ou associations, est réalisé à titre gratuit, sans aucune contrepartie financière. Il arrive que l’on m’offre l’impression de quelques uns de mes clichés ou un repas lorsque j’effectue ce que j’appelle un « contrat ». Pour le moment aucune activité professionnelle rémunérée n’est réalisée et ne le sera pas tant que je n’aurai pas fait le choix du statut qui me conviendra le mieux.
A très bientôt pour de nouvelles aventures photographiques !
Marie BIEBER
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